Echographie du penis pharmastimulation

Explication de l'examen

L’échographie du pénis avec pharmacostimulation est un examen permettant d’évaluer la vascularisation des corps caverneux afin de diagnostiquer une éventuelle dysfonction érectile d’origine vasculaire. Il est principalement indiqué en cas de troubles de l’érection, de suspicion de fuite veineuse, d’artériopathie pénienne, de suivi post-traumatique ou avant une chirurgie de revascularisation pénienne. L’examen permet d’analyser le flux sanguin artériel et veineux, de détecter une éventuelle anomalie anatomique et d’évaluer la capacité des corps caverneux à se remplir et à maintenir une érection.

Préparation de l'examen

Aucune préparation spécifique n’est requise. Toutefois, il est recommandé au patient d’informer le médecin en cas de prise d’anticoagulants, de troubles de la coagulation ou de traitements vasodilatateurs. Il est préférable d’être accompagné, car l’examen peut entraîner une érection prolongée nécessitant un traitement en cas de priapisme (érection prolongée anormalement douloureuse).

Déroulement de l'examen

Le patient est allongé en position détendue. Une première échographie est réalisée au repos pour analyser l’anatomie des corps caverneux et des structures vasculaires du pénis. Ensuite, une injection d’un vasodilatateur (prostaglandine E1, alprostadil) est administrée directement dans un corps caverneux afin de provoquer une érection. Une échographie Doppler est alors réalisée pour mesurer le débit sanguin artériel et veineux et évaluer la réponse vasculaire à la stimulation. L’érection induite peut persister quelques dizaines de minutes après la fin du test.

Durée de l'examen

Durée : 20 min

Contre-indications à l'examen

Les principales contre-indications sont une prédisposition au priapisme (drépanocytose, leucémie), des troubles de la coagulation, une infection locale, des antécédents de priapisme sévère ou une allergie au médicament injecté.

Informations complémentaires sur l'examen

Après l’examen, une surveillance est nécessaire pour s’assurer que l’érection diminue naturellement. En cas de priapisme persistant (érection prolongée dépassant 3 à 4 heures), un traitement médicamenteux ou une prise en charge médicale spécifique peut être nécessaire. Selon les résultats, des examens complémentaires comme une IRM pelvienne ou un bilan hormonal peuvent être demandés afin d’adapter la prise en charge du patient.

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