Explication de l'examen
L’échographie de la hanche avec infiltration est un examen permettant d’injecter un produit anti-inflammatoire (souvent un corticoïde) directement dans l’articulation coxo-fémorale ou autour des tendons et bourses synoviales sous guidage échographique. Elle est indiquée en cas de douleurs persistantes due à l’arthrose, la bursite, la tendinite, le conflit fémoro-acétabulaire ou une inflammation de la membrane synoviale. Cet acte médical est recommandé lorsque les traitements médicamenteux et la physiothérapie ne suffisent pas à soulager les symptômes.
Préparation de l'examen
Aucune préparation spécifique n’est requise, mais le patient doit informer le médecin en cas d’allergie aux corticoïdes ou aux anesthésiques locaux, ainsi que de la prise éventuelle d’anticoagulants, ce qui pourrait nécessiter une adaptation du geste médical.
Déroulement de l'examen
Le patient est allongé avec la hanche en position détendue. Une échographie est d’abord réalisée pour repérer précisément la zone cible (articulation, tendon, bourse synoviale). Après désinfection de la peau, une aiguille fine est introduite sous guidage échographique jusqu’à la structure concernée. L’injection du produit (corticoïde, acide hyaluronique ou PRP selon l’indication) est réalisée sous surveillance directe pour assurer une diffusion optimale. La procédure peut provoquer une légère sensation de pression ou d’inconfort passager.
Durée de l'examen
Contre-indications à l'examen
Les principales contre-indications sont une infection locale ou généralisée, une allergie aux corticoïdes ou aux anesthésiques, ainsi que des troubles de la coagulation non stabilisés.
Informations complémentaires sur l'examen
Après l’infiltration, il est recommandé d’éviter les efforts intenses et les mouvements excessifs de la hanche pendant 24 à 48 heures. L’effet du traitement apparaît généralement en quelques jours et peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois. En cas de persistance des douleurs ou de récidive, une IRM de la hanche ou d’autres examens complémentaires peuvent être envisagés pour adapter la prise en charge.