Infiltration du poignet sous échographie

Explication de l'examen

L’échographie du poignet avec infiltration est un acte médical guidé par ultrasons permettant d’injecter un produit anti-inflammatoire, un lubrifiant articulaire ou un traitement régénératif dans une articulation, une gaine tendineuse ou une bourse synoviale afin de soulager la douleur et l’inflammation. Elle est indiquée en cas de tendinite persistante, d’arthrose du poignet ou des doigts, de bursite, de syndrome du canal carpien, de kyste synovial douloureux, de synovite ou d’épanchement articulaire. Cet examen est recommandé lorsque les traitements médicamenteux et la rééducation ne suffisent pas à soulager les symptômes.

Préparation de l'examen

Aucune préparation spécifique n’est requise, mais il est important que le patient informe le médecin en cas d’allergie aux corticoïdes ou aux anesthésiques locaux ainsi que de la prise éventuelle d’anticoagulants, car cela peut nécessiter un ajustement du traitement avant l’injection.

Déroulement de l'examen

Le patient est en position assise avec le poignet détendu et posé sur un support. Une première échographie est réalisée pour repérer précisément la zone cible (articulation, tendon, gaine synoviale, nerf). Après désinfection de la peau, une aiguille fine est introduite sous guidage échographique jusqu’à la structure concernée. L’injection du produit (corticoïde, acide hyaluronique ou PRP selon l’indication) est réalisée sous surveillance directe pour assurer une diffusion optimale.

Durée de l'examen

Durée : 30 min

Contre-indications à l'examen

Les principales contre-indications sont une infection locale ou généralisée, une allergie aux corticoïdes ou aux anesthésiques, et des troubles de la coagulation non stabilisés.

Informations complémentaires sur l'examen

Après l’infiltration, il est recommandé d’éviter les efforts intenses et les mouvements excessifs du poignet pendant 24 à 48 heures. L’effet du traitement apparaît généralement en quelques jours et peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois. En cas de persistance des douleurs ou de récidive, une IRM du poignet ou d’autres examens complémentaires peuvent être envisagés pour adapter la prise en charge.

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