IRM abdominale

Explication de l'examen

L’IRM abdominale est un examen d’imagerie qui permet d’examiner en détail les organes de l’abdomen, comme le foie, la vésicule biliaire, le pancréas, les reins, la rate et les intestins. Elle est prescrite pour mieux comprendre certaines anomalies, suivre une maladie déjà connue ou compléter des examens précédents - comme une échographie ou un scanner - lorsqu’ils ne donnent pas toutes les informations nécessaires.

Préparation de l'examen

Il est généralement demandé d’être à jeun pendant 3 heures avant l’examen pour éviter la présence de gaz intestinaux qui pourraient gêner la qualité des images. Certains médicaments, notamment des antispasmodiques, peuvent être administrés pour réduire les mouvements intestinaux. Il est conseillé de retirer tout objet métallique (bijoux, piercings, ceinture) et d’informer le personnel médical en cas de port d’implants métalliques, de pacemaker ou de claustrophobie. Si un produit de contraste est prévu, toute allergie à l’iode ou aux produits de contraste doit être signalée.

Déroulement de l'examen

Le patient est allongé sur une table mobile qui glisse dans l’appareil d’IRM. Une antenne de détection peut être placée sur l’abdomen pour améliorer la qualité des images. En cas d’injection de produit de contraste (gadolinium), une perfusion est posée au niveau du bras. Plusieurs séquences d’images sont réalisées, nécessitant parfois de retenir sa respiration quelques secondes pour éviter les flous liés aux mouvements respiratoires. Le bruit de l’appareil peut être gênant (des bouchons d’oreilles ou un casque sont souvent fournis).

Durée de l'examen

Durée : 60 min

Contre-indications à l'examen

L’IRM est contre-indiquée en cas de présence d’implants métalliques non compatibles (certains pacemakers, neurostimulateurs, clips vasculaires). Une insuffisance rénale sévère peut être une contre-indication à l’injection de gadolinium. Une grossesse doit être signalée, bien que l’IRM soit généralement considérée comme sans risque pour le fœtus. En cas de claustrophobie sévère, un sédatif peut être administré pour faciliter l’examen.

Informations complémentaires sur l'examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnement, sauf en cas d’anxiété importante ou de besoin d’une sédation. Après l’IRM, si un produit de contraste a été injecté, il est conseillé de bien s'hydrater pour accélérer son élimination. Selon les résultats, des examens complémentaires comme un scanner ou une biopsie peuvent être demandés pour affiner le diagnostic.

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