Explication de l'examen
L’IRM cardiaque sous stress est un examen permettant d’évaluer la réaction du cœur à un effort simulé par l’administration d’un médicament augmentant la fréquence cardiaque (comme la dobutamine ou l’adénosine). Il est utilisé pour détecter des zones de souffrance myocardique, identifier une ischémie (rétrécissement des artères coronaires) ou évaluer la viabilité du muscle cardiaque après un infarctus.
Préparation de l'examen
Il est recommandé d’être à jeun pendant au moins 4 heures avant l’examen. La consommation de caféine et de boissons énergisantes est interdite 24 heures avant l’IRM, car elles peuvent interférer avec le médicament de stress. Il est important de signaler toute allergie aux produits de contraste, la prise de médicaments (notamment les bêtabloquants), ainsi que toute pathologie cardiaque préexistante.
Déroulement de l'examen
Le patient est allongé sur la table d’IRM, des électrodes sont placées sur la poitrine pour enregistrer l’activité cardiaque, et une perfusion est posée pour administrer le médicament de stress. L’IRM est réalisée avant, pendant et après l’injection pour analyser la réaction du muscle cardiaque à l’effort simulé. Il est possible de ressentir des palpitations ou une sensation de chaleur lors de l’injection, mais ces effets disparaissent rapidement après l’arrêt du médicament.
Durée de l'examen
Contre-indications à l'examen
Cet examen est contre-indiqué chez les patients souffrant d’arythmies sévères, d’insuffisance cardiaque avancée ou de maladie coronarienne instable. La présence d’implants métalliques non compatibles est une autre contre-indication. Une insuffisance rénale sévère peut empêcher l’injection de gadolinium. Une grossesse doit être signalée.
Informations complémentaires sur l'examen
L’examen nécessite généralement un accompagnement, surtout si un médicament de stress est administré. Après l’examen, il est recommandé de bien s’hydrater pour éliminer le produit de contraste. Selon les résultats, une prise en charge cardiologique adaptée pourra être envisagée, incluant une coronarographie ou un traitement médical.