Explication de l'examen
L’angio-IRM de l’aorte thoracique est un examen qui permet d’observer la partie de l’aorte située dans la poitrine, depuis le cœur jusqu’au début de l’abdomen. Il est utilisé pour repérer d’éventuelles anomalies de cette grande artère, comme un élargissement, un rétrécissement ou des irrégularités de la paroi. Cet examen peut être prescrit en cas de douleurs thoraciques inexpliquées, de tension artérielle très élevée, ou dans le cadre du suivi de certaines maladies cardiovasculaires.
Préparation de l'examen
Il est recommandé d’être à jeun pendant 3 heures avant l’examen, surtout si une injection de produit de contraste (gadolinium) est prévue. Il est conseillé de retirer tout objet métallique (bijoux, piercings, ceinture) et d’informer le personnel médical en cas de port d’implants métalliques, de pacemaker ou de claustrophobie. Toute allergie aux produits de contraste doit être signalée.
Déroulement de l'examen
Le patient est allongé sur une table mobile qui glisse dans l’appareil d’IRM. Une antenne de détection est placée sur le thorax pour améliorer la qualité des images. Des électrodes d’enregistrement du rythme cardiaque peuvent être posées. Si un produit de contraste est nécessaire, une perfusion est posée au niveau du bras. Il peut être demandé au patient de retenir sa respiration par intermittence pour éviter les flous liés aux mouvements respiratoires. L’examen est totalement indolore, bien que le bruit de l’appareil puisse être gênant (des bouchons d’oreilles et un casque sont fournis pour le confort du patient).
Durée de l'examen
Contre-indications à l'examen
L’IRM est contre-indiquée en cas de présence d’implants métalliques non compatibles (certains pacemakers, neurostimulateurs, clips vasculaires). Une insuffisance rénale sévère peut être une contre-indication à l’injection de gadolinium. Une grossesse doit être signalée, bien que l’IRM soit généralement considérée comme sans risque pour le fœtus. En cas de claustrophobie, un sédatif peut être administré pour faciliter l’examen.
Informations complémentaires sur l'examen
L’examen ne nécessite pas d’accompagnement, sauf en cas d’anxiété importante ou si un sédatif a été administré. Après l’IRM, si un produit de contraste a été injecté, il est recommandé de bien s’hydrater pour accélérer son élimination. Selon les résultats, une prise en charge spécialisée (médicale ou chirurgicale) peut être envisagée, notamment en cas d’anévrisme ou de dissection aortique nécessitant un traitement interventionnel.