IRM de l’aorte totale

Explication de l'examen

L’angio-IRM de l’aorte totale est un examen qui permet d’observer toute l’aorte, depuis sa sortie du cœur jusqu’à sa division dans le bas de l’abdomen. Il est utilisé pour repérer d’éventuelles anomalies au niveau de cette grande artère, comme un élargissement, un rétrécissement ou d’autres irrégularités. Cet examen est souvent demandé en cas de douleurs dans la poitrine ou l’abdomen, ou pour surveiller une pathologie de l’aorte déjà connue.

Préparation de l'examen

Il est conseillé d’être à jeun pendant 3 heures avant l’examen, surtout si une injection de produit de contraste (gadolinium) est prévue. Le patient doit retirer tout objet métallique (bijoux, piercings, ceinture) et informer le personnel médical en cas de port d’implants métalliques, de pacemaker ou de claustrophobie. Toute allergie aux produits de contraste doit être signalée.

Déroulement de l'examen

Le patient est allongé sur une table mobile qui glisse dans l’appareil d’IRM. Une antenne de détection est placée sur le thorax et l’abdomen pour optimiser la qualité des images. Si un produit de contraste est nécessaire, une perfusion est posée au niveau du bras. Il peut être demandé au patient de retenir sa respiration par intermittence pour éviter les flous liés aux mouvements respiratoires. L’examen est indolore, bien que le bruit de l’appareil puisse être gênant (des bouchons d’oreilles et un casque sont fournis pour le confort du patient).

Durée de l'examen

Durée : 30 min

Contre-indications à l'examen

La présence d’implants métalliques non compatibles avec l’IRM (pacemaker, neurostimulateurs, clips vasculaires) est une contre-indication. Une insuffisance rénale sévère peut empêcher l’injection de gadolinium. Une grossesse doit être signalée, bien que l’IRM soit généralement considérée comme sans risque pour le fœtus. En cas de claustrophobie, un sédatif peut être administré.

Informations complémentaires sur l'examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnement, sauf en cas d’anxiété importante ou si un sédatif a été administré. Si un produit de contraste a été injecté, il est recommandé de bien s’hydrater après l’examen pour accélérer son élimination. Selon les résultats, un suivi médical spécialisé ou une intervention chirurgicale peut être envisagé.

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