Explication de l'examen
Le scanner de l’avant-bras est un examen permettant d’explorer en détail les structures osseuses, musculaires, tendineuses et vasculaires de l’avant-bras. Il est principalement indiqué en cas de traumatisme (fracture, luxation), douleurs persistantes non expliquées, suivi post-opératoire, évaluation de pseudarthrose, recherche d’infections osseuses. Cet examen est particulièrement utile lorsque les radiographies standards ne suffisent pas à établir un diagnostic précis.
Préparation de l'examen
En cas d’utilisation d’un produit de contraste iodé, il est conseillé d’être à jeun pendant 3 heures. Le patient doit informer le médecin en cas d’allergie à l’iode, d’insuffisance rénale, ou de prise de médicaments anticoagulants. Une prise de sang récente pour vérifier la fonction rénale peut être demandée.
Déroulement de l'examen
Le patient est allongé sur la table d’examen, généralement en position couchée sur le dos, avec l’avant-bras concerné posé sur un support pour le maintenir immobile. En cas d’utilisation de produit de contraste, une perfusion intraveineuse est posée au bras opposé. La table se déplace à l’intérieur de l’anneau du scanner pour capturer des coupes fines de l’avant-bras, permettant une analyse détaillée des structures osseuses et des tissus mous.
Durée de l'examen
Contre-indications à l'examen
Les principales contre-indications sont une allergie sévère au produit de contraste iodé, une insuffisance rénale sévère, une grossesse (sauf nécessité absolue), un myélome multiple et une hyperthyroïdie non contrôlée.
Informations complémentaires sur l'examen
Après l’examen, il est recommandé de boire beaucoup d’eau pour favoriser l’élimination du produit de contraste, si une injection a été réalisée. Les résultats sont généralement disponibles sous quelques jours et permettent d’orienter le traitement en fonction des pathologies détectées (fracture, infection, tumeur ou anomalie vasculaire). En cas de fracture complexe ou de suspicion de tumeur, des examens complémentaires comme une IRM ou une scintigraphie osseuse peuvent être envisagés pour affiner le diagnostic et évaluer l’étendue des lésions.