Scanner du cou

Explication de l'examen

Le scanner du cou est un examen d’imagerie permettant d’explorer avec précision les organes, vaisseaux, ganglions et structures osseuses et musculaires situés dans la région cervicale. Il est souvent prescrit en cas de douleurs cervicales, masse palpable, suspicion d’infection, traumatisme, adénopathies, anomalies ORL, troubles de la déglutition. L’examen permet une visualisation fine des glandes salivaires, de la thyroïde, du pharynx, du larynx, de la trachée, ainsi que des vaisseaux sanguins du cou.

Préparation de l'examen

Lorsque le scanner est réalisé avec injection de produit de contraste iodé, il est nécessaire d’être à jeun pendant 4 à 6 heures. Il faut signaler toute allergie à l’iode, ainsi qu’une insuffisance rénale ou une prise de médicaments comme la metformine (antidiabétique). Aucun arrêt médicamenteux standard n’est requis, sauf avis contraire. Il est conseillé d’enlever bijoux, piercings ou vêtements comportant du métal dans la zone du cou.

Déroulement de l'examen

Le patient est allongé sur le dos, la tête légèrement basculée en arrière, bien calée. Une première série d’images peut être faite sans injection, suivie d’une injection intraveineuse de produit de contraste si nécessaire. Des coupes fines sont ensuite réalisées de la base du crâne jusqu’au thorax supérieur. Il est indolore, mais le produit injecté peut entraîner une sensation de chaleur passagère. Il est essentiel de rester immobile et de suivre les instructions du personnel (notamment pour la respiration).

Durée de l'examen

Durée : 30 min

Contre-indications à l'examen

Le CT cou est contre-indiqué en cas d’allergie au produit de contraste iodé, d’insuffisance rénale sévère, ou chez la femme enceinte, sauf nécessité absolue. La prise d’anticoagulants ou de certains médicaments doit être signalée.

Informations complémentaires sur l'examen

L’examen ne nécessite pas d’accompagnement, sauf si un sédatif est administré ou en cas de pathologie limitant la mobilité. Le CT peut être complété par une IRM, une échographie cervicale, une fibroscopie ORL, ou une biopsie guidée selon les résultats. Il est recommandé de poser des questions à l’équipe médicale sur l’interprétation des images et les suites possibles.

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