Explication de l'examen
Le traitement par PRP (Plasma Riche en Plaquettes) est une technique médicale qui consiste à injecter dans une articulation, un tendon ou un muscle un concentré de plaquettes provenant du propre sang du patient. Il est utilisé pour favoriser la cicatrisation et la régénération des tissus en cas de tendinite, d’arthrose, de lésions musculaires ou ligamentaires. Ce traitement est souvent proposé aux sportifs et aux patients souffrant de pathologies dégénératives articulaires.
Préparation de l'examen
Il est nécessaire d’éviter la prise d’anti-inflammatoires et d’aspirine dans les 10 jours précédant l’injection et après celle-ci, car ceux-ci pourraient réduire l’efficacité du PRP. Une bonne hydratation est recommandée avant l’examen. Il est important de signaler toute prise d’anticoagulants, de cortisone, de maladie du sang ou de troubles de la coagulation, car ces conditions peuvent influencer l’efficacité du traitement. Un antalgique (antidouleur) à base de paracétamol ou un opiacé peut être pris à l’avance pour faciliter le traitement.
Déroulement de l'examen
Le traitement commence par une prise de sang, réalisée généralement au bras. Le sang est ensuite centrifugé afin d’extraire le plasma riche en plaquettes. Cette partie du sang, riche en facteurs de croissance, est ensuite injectée sous guidage échographique ou radiographique dans la zone à traiter. L’injection peut provoquer une légère gêne ou une sensation de pression, mais l’examen est bien toléré.
Durée de l'examen
Contre-indications à l'examen
Le PRP est contre-indiqué en cas d’infection locale ou générale, de maladie du sang, de cancer évolutif ou de troubles de la coagulation. Il est également déconseillé chez la femme enceinte.
Informations complémentaires sur l'examen
Après l’injection, une période de repos est généralement recommandée, notamment pour éviter les efforts excessifs sur la zone traitée. Une gêne temporaire ou un gonflement peut survenir après l’injection, mais ces effets disparaissent en quelques jours. Il est nécessaire d’éviter la prise d’anti-inflammatoires pendant plusieurs jours après le traitement, car ils pourraient interférer avec le processus de cicatrisation. En fonction de la pathologie, plusieurs séances peuvent être nécessaires pour obtenir un effet optimal. Le kit d’injection n’étant en général pas couvert par l’assurance maladie de base, une participation financière modérée peut être demandée au patient.