Basée sur les recommandations européennes en la matière, la nouvelle prestation «Bilan de santé pulmonaire» de 3R vise une détection précoce du cancer du poumon et des autres maladies pulmonaires. Destiné aux fumeurs et ex-fumeurs, cet examen par scanner ultra-low dose est mené dans le strict respect des règles d’assurance qualité, avec une dose d’irradiation très faible, comparable à celle d’une radiographie. Cette initiative apporte une contribution bienvenue à la prévention du cancer du poumon en Suisse romande.
En novembre 2022, l’Union européenne a adopté une nouvelle recommandation sur le renforcement de la prévention du cancer par détection précoce, avant qu’il ne devienne invasif, incluant notamment le dépistage ciblé du cancer du poumon. La Suisse ne dispose pour l’heure pas de programme de dépistage dédié à ce cancer. Inspiré par ces nouvelles directives européennes, 3R a décidé de lancer une nouvelle prestation pour favoriser une détection précoce du cancer du poumon, ainsi que d’autres maladies pulmonaires.
Bilan de santé pulmonaire par scanner ultra-low dose
Accessible dès maintenant chez 3R, cette nouvelle prestation est réalisée par un radiologue au moyen d’un scanner thoracique ultra-low dose et avec l’intervention d’un algorithme d’Intelligence Artificielle (Veye Lung Nodules Aidence). Comme le souligne le Dr Hugues Brat, CEO du groupe, « En plus d’une application stricte des règles d’assurance qualité à toutes les étapes, les patients qui réalisent un scanner dans nos centres bénéficient de nos avancées technologiques en matière de radioprotection, avec une dose d’irradiation nettement inférieure à celles appliquées ailleurs dans le monde ». Le bilan de santé pulmonaire permet en outre la détection et le suivi de comorbidités en lien avec le tabagisme actif, telles que l’emphysème, la fibrose, les calcifications des artères coronaires et l’ostéoporose. Au-delà de la détection d’un cancer pulmonaire, cet examen veille donc à traquer d’autres lésions pour inciter le fumeur à cesser son comportement à risque.
Examen discuté au préalable avec un médecin généraliste ou un spécialiste
Les personnes éligibles pour cet examen sont les fumeurs ou ex-fumeurs ayant arrêté de fumer depuis moins de 15 ans, âgés entre 50 et 80 ans et ayant fumé l’équivalent d’un paquet de cigarettes par jour durant 20 ans. Le recours à cet examen devra d’abord être discuté avec un médecin traitant ou un pneumologue. Sans symptôme, il ne sera pas pris en charge par l’assurance maladie de base.
Le cancer du poumon en Suisse
Première cause de décès par cancer dans notre pays (3’000 par an), le cancer du poumon touche 4’000 nouveaux patients chaque année, avec un taux de survie à 5 ans de 15% seulement. Les symptômes de cette maladie n’apparaissent que tardivement, lorsque celle-ci est avancée et son traitement difficile. Seule une détection précoce du cancer du poumon augmente les chances de guérison. Toutefois, la mesure préventive la plus efficace demeure l’arrêt du tabagisme : le risque de cancer du poumon est ainsi diminué de 90%, 15 ans après avoir arrêté de fumer.